Nous avons déjà exploré le monde des dormeurs dans la vingtaine. Il est maintenant temps de mettre les trentenaires sous les projecteurs !
(Les gars ... réveillez-vous, c'est votre heure ! )
30-33 ans: Fini les soirées, bonjour les moments cocooning
Maintenant que vous êtes plus âgé (c’est un fait), plus sage (c’est discutable), et pleinement adulte (gloups!), vous savez que la vraie fête a lieu dans votre propre salon. Même si oui, une petite partie d'entre vous regrette toutefois d’avoir échangé de s’écrouler de fatigue au lit après avoir passé des heures à danser, pour maintenant regarder des documentaires sur la nature (très utiles pour étaler son savoir lors des longs repas de famille), et que ce qui s’apparente le plus à un shot est maintenant de descendre une tasse de chocolat au lait que vous aviez presque oubliée, avant de vous coucher. Mais bon, ça vaut vraiment plus le coup que de faire la queue dans le froid toute la nuit avec vos copains pour rentrer en boîte, et dépenser billet après billet en vodka coca. Si vous avez sauté le pas et êtes devenu propriétaire, vous passez le plus de temps possible à la maison, vu que vous avez littéralement payé pour ça - contrairement à cette chambre ignoble (avec le matelas de l’enfer dont votre dos se souvient encore) et que vous louiez en colocation. Et puis, vous avez vu à quel point les supermarchés sont vides à 7 heures le samedi matin ? Ça vaut vraiment le coup de se coucher juste après le film du vendredi soir, pour être prêt à temps. D’ailleurs, votre carte de fidélité est le seul club qui vous intéresse maintenant.
34-36 ans : Qui sont-ils ?
Que vous soyez installé et que vous ayez fondé une famille ou que votre fidèle compagnon à quatre pattes soit le seul enfant de votre vie, il est assez juste de souligner que les véritables responsabilités se manifestent vers la mi-trentaine. Pour les parents qui ont des enfants, le sommeil est un souvenir que vous chérissez et qui se rappelle à vous dès que vous passez un moment tranquille. Oh, mais attendez, cela n’arrive jamais ! Mais néanmoins, vous affichez votre fatigue fièrement comme un badge d’honneur (un peu comme ces nuits blanches dont vous vous vantiez à l’époque) parce que vous élevez un tout nouvel être humain. Et quel que soit votre statut familial, la mi-trentaine fait que vous avez toujours un million de choses qui vous empêchent de dormir la nuit et dont vous n’avez jamais eu à vous soucier auparavant : le remboursement de vos prêts, se rappeler d’acheter des cadeaux d’anniversaire pour chaque membre de la famille (parce que votre mère ne le fait plus pour vous) et réaliser le fait que votre métabolisme n’est plus vraiment ce qu’il était. Mais est-ce vraiment important ? Probablement pas. La période incertaine de votre vie du «bon sang qu’est-ce-que je suis en train de faire» s’estompe peu à peu. Vous savez que refuser des invitations n’est pas la fin du monde et qu’avoir le gadget dernier cri ne revêt pas de la plus grande importance. Tout va très bien dans le meilleur des mondes, même si vous pouvez à peine garder les yeux ouverts.
37-39 ans : Oh, c’est donc ça la vraie vie ?
C’est officiel, vos parents avaient raison - aller au lit de bonne heure est la voie à suivre (si vous avez des enfants, ce n’est pas seulement nécessaire pour leur développement, mais aussi pour votre santé mentale). À ce stade, la plupart de vos nuits se terminent à peu près au même moment où plus jeune, vous comptiez sortir. Une mini crise existentielle guette cependant dans le tréfonds de vos pensée à mesure que vous vous dirigez vers les 40 ans. Mais vous savez quoi ? Vous êtes ok avec ça, vous êtes prêt à passer le cap.