Vous êtes-vous levé du mauvais pied cce matin ? Étonnamment cette expression populaire est pleine de bon sens et le côté du lit qu'on choisit pour dormir peut fortement influencer notre humeur du jour et tout un tas d'autres choses. Une étude menée par la chaîne d'hôtels Premier Inn (parmi d'autres sources) indique en effet que notre humeur, nos performances au travail et même nos salaires peuvent pâtir d'une nuit de sommeil du « mauvais » côté.
Si vous ne trouvez pas le droit chemin, prenez celui de gauche...
Les gens qui dorment du côté gauche affirment en effet être plus joyeux que ceux qui préfèrent le côté droit. L'attitude positive de ces joyeux « gauchers » leur permet de gérer plus facilement de grosses charges de travail et, par conséquent, de mieux résister à une journée stressante. Plus d'un quart des Britanniques croient qu'un lit a un « bon » et un « mauvais » côté. Et plus de 75 % des gens pensent qu'il leur serait impossible de bien dormir de l'autre côté de leur lit. Les dormeurs du côté gauche trouvent qu'en temps de crise, leur sommeil est moins agité que celui de leur partenaire. Ils estiment aussi être beaucoup plus sûrs d'eux en règle générale. Ceci est d'ailleurs en corrélation directe avec leur capacité à conserver plus facilement un emploi que leur confrères « droitiers ». Il semblerait également que les gens qui dorment sur le côté gauche s'estiment plus satisfaits de leurs conditions de travail que les autres. Fort heureusement, tout n'est pas perdu pour ceux qui dorment du côté droit : la plupart semblent toucher de meilleurs salaires, en règle générale.
Mais est-ce vraiment si simple que ça ?
En fait, pas du tout. Plusieurs raisons externes affectent l'humeur et le choix du côté du lit où l'on dort. Si l'on est claustrophobe par exemple, on évitera tout naturellement de dormir à côté d'un mur. Certains affirment que leur choix de côté du lit est purement pragmatique, en optant pour le côté le plus proche du chauffage, le plus éloigné du bruit, le mieux placé pour regarder la télé, le plus proche de la chambre des enfants ou le plus loin de la fenêtre et des courants d'air. Cette étude a aussi montré que 10 % des couples se chamaillent pour choisir « leur » côté. Fatalement, celui qui cède aura un sommeil frustré. Ceci pourrait-il expliquer, dans le cas de deux dormeurs « gauchers », l'humeur exécrable de celui qui se lève du côté droit au petit matin ?